Pour une fois, je voyageais en première dans le TGV parti de Paris à 17h18. Le billet coûtait à peine plus cher que celui de seconde.
Dans les trains, je demande toujours une place fenêtre pour jouir des paysages qui défilent.
Hélas, ce jour-là la vitre était tellement sale que je ne voyais pas grand chose de l’Île-de-France en fin d’après-midi.
Je me suis demandé pourquoi la SNCF ne faisait pas donner un coup d’éponge sur les vitres de ses wagons mais je me suis dit pour finir qu’elle devait avoir d’autres priorités.
En effet, dans mon compartiment j’étais le seul à essayer de profiter de la vue. Tous les autres consultaient leur téléphone portable ou tapaient sur leur ordinateur.
À quoi bon nettoyer les vitres puisque il n’y a plus personne pour regarder à travers ?